Dans le secret de la chambre le soir

Catégories : Homme soumis, Femdom Domination féminine
il y a 3 ans

« T'es ma petite chose à me donner du plaisir et mon jouet à humilier ». C'est le SMS que m'envoie ma Maîtresse ce soir-là, pendant que je fume en dehors du bar tout en regardant une exhibition de pompom girls. Je le découvrirai qu'après le week-end, et pourtant il annonce la folle nuit que je vais vivre dans la chambre.

Je suis sûr que le contraste a beaucoup intéressé ma Maîtresse dans son choix d'hôtel. Un endroit très classe pour pouvoir jouir à sa guise de son soumis.

Le moment où j'installe les cordes est un instant où la soumission me submerge et la crainte de ce qui va venir monte. C'est toujours ma tache, comme ma Maîtresse a décidé une fois pour toute que toutes les contingences de nos jeux étaient de mon ressort et qu'elle ne s'abaisserait pas en plus à préparer la scène. Donc elle ordonne ce qu'elle veut et j'obéis. Je finis de mettre les cordes aux coins du lit et je n'oublie pas de mettre une serviette sous ma place pour récupérer ce qu'elle appelle ma bave de crapaud de soumis et qu'elle adore voir sortir quand elle s'occupe de moi. Le reste m'a toujours fait penser à une exécution. Elle me fixe un bâillon avant de me faire basculer à plat ventre sur le lit. Bientôt, elle tourne pour attacher un à un les membres de son soumis avec son réglage précis favori : suffisamment serré pour que je ne puisse pas m'échapper ou me retourner, suffisamment lâche pour qu'elle puisse jouir de la vue du corps de son soumis se contorsionnant sous les coups. A la fin, elle attache inhabituellement les cordes en Y au niveau de mes fesses.

La préparation finit toujours pas un déculottage en règle. Yanode dit que c'est un acte très symbolique pour une Maîtresse femme que de déculotter son mâle. Cela doit être cela. Après je finis par entraînement le cérémonial de ma Maîtresse. Elle adore me pose des questions auxquels elle sait je ne pourrai pas répondre avec le bâillon. Et pourtant j'essaye de lui donner réponse. Cela doit être pitoyable donc bien excitant pour elle.

Et puis il y a un rituel qu'elle ne manquerait pour rien au monde : le scalp des boutons de mes fesses. A y bien penser c'était sa première action dominante, bien avant que nous ayons signé notre pacte SM. Là elle récupère ma trousse de toilette avant de trouver l'instrument qui va pouvoir l'aider dans sa tâche (des ciseaux comme je verrai après) et commence à inspecter ma peau à la recherche de "poils à délivrer enfermés par des méchants boutons". Et bientôt elle cisaille, scalpe, presse. Je crains cela pratiquement plus que les coups de fouets. Mais cela atteint rapidement son but : m'envoyer dans un espace total de soumission !

Elle vient de poser les instruments et je l'ai senti se déplacer sur le côté. Bientôt le bruit discret de la fermeture de l'étui à cravache, paddles et maintenant canne. Quelque chose que l'on sort et plus un bruit. Je sais que je vais tater de la canne car elle m'a expressément demandé de l'emmener. Elle m'a dit plus tôt dans la soirée qu'elle n'avait pas lu le guide que j'avais mis sur le blog car il "était beaucoup trop long et que je ne devais pas écrire des articles si longs". Elle a raison car je découvre au fur et à mesure de nos aventures, que ma femme est une fouetteuse innée précise et très vicieuse. Rompant son no-comment habituel, elle m'a avoué il y a quelques temps le plaisir qu'elle prenait à me fouetter et à voir l'effet sur mon corps qu'elle faisait.

Je suis dans l'attente et je ne sais pas par quoi et où elle va commencer. C'est l'attentedu soumis face à sa Maîtresse. Le moment semble être suspendu dans le temps. Et puis les coups partent en rafale, forts et précis sur la fesse droite. Si j'ai compris quelque chose de mon énigmatique Maîtresse, c'est que tout gradualisation est exclue. Cela fait perdre du temps, dit-elle. Les coups partent à pleine puissance dès le départ. Et à chaque fois, je donnerais tout sur le moment pour passer ailleurs.

Si je devais décrire l'effet de la canne, c'est une sensation proche du paddle, l'impression d'une masse qui tombe sur la peau. Mais avec un ressenti plus fort. C'est aussi moins cinglant que le fouet. Mais le plus impressionnant c'est la vitesse à laquelle elle peut enchaîner les coups : une sensation de rafale très douloureuse que je prend en apnée. Elle me fouette pour me voir réagir. Les marques sont nettes mais il n'en restera rien le lendemain.

La première rafale me fait beugler dans mon bâillon. Elle change de fesse. La deuxième rafale me fait perdre ma position. La troisième rafale dont je ne distingue plus la cible, est intolérable et me fait me chercher à me relever dans mes liens pour y échapper. Je n'ai du recevoir qu'une quinzaine de coups et voilà que je cherche à me révolter. Elle doit jubiler. Et quand je me relève, je m'aperçois que les bracelets des poignets ont juste leur mousqueton libre de glisser le long des cordes. Cela me fait partir d'un éclat de rire nerveux, mais c'est un dérivatif pour me remettre de la douleur reçue.

Maîtresse attend patiemment que je me remette en position. Puis elle recommence, je ne sais plus exactement ce qui s'est passé, sauf que je reçois ses coups et qu'à un moment c'est avec le fouet qu'elle me cingle. Je me souviens me révolter une seconde fois en cherchant à me retourner le regard noir, mais je ne réussis pas, les liens étant parfaitement réglés. Elle continue son oeuvre, jusqu'à me mater définitivement et que je prenne les coups sans chercher à m'y opposer.

Je comprends souvent ce qui m'est arrivé quand je vois les photos après coup, mais là elle n'en a pas prise. Pour moi la fouettée a duré très longtemps, mais je crois que c'est la distorsion du temps que le soumis vit et que finalement cela n'a pas été si long que cela. A la fin, Maîtresse signe son oeuvre en dessinant un coeur de ses ongles dans mon dos. Je suis maté. Mon anus palpite d'envie d'être pris. Bientôt je sens le gel couler dans ma raie, suivi d'une pression contre l'entrée. Je veux ce gode, plug ou ce que je ne sais quoi d'autre. Pour une fois, elle prend son temps pour me prendre tout en douceur tout en me caressant amoureusement les fesses meurtries. Et ce n'est qu'une fois que le plug est avalé d'un coup que je reconnais la sensation du rosebud.

Je suis bien, face contre le lit, les membres en croix, le cul pris, l'adrénaline ayant pris possession de mon corps.

  • Tu passeras la nuit ainsi ! L'ordre tombe. Je suis surpris car ce n'est vraiment pas dans ses habitudes. Mais dans cette nuit spéciale, tout peut arriver. Je suis un peu en panique, cherchant un moment comment m'échapper. Mais ficelé ainsi impossible. Craignant que, quand le gel aura séché, le port du rosebud devienne douloureux... Mais bientôt j'accepte la sentence. Oh comme je l'aime cette femme magnifique.

dyonisos

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